ESPOIR

Chers lecteurs, je reconnais vous avoir bien délaissé ces derniers temps. M'en voulez-vous ? Ou me permettez-vous de vous donner la raison (déjà évoquée dans l'article précédent) de cet involontaire délaissement ?... Eh bien, merci de me laisser l'expliquer.
La raison de mon absence est une autre absence (mais celle-ci autrement plus cruelle) : celle de ma muse. Et pour un homme comme moi, fait de sentiments et de sensibilité, ne trouvant d'envie de vivre que dans les sentiments et dans les arts, la disparition de mon indispensable muse me plonge dans l'état originel duquel nous venons tous et dans lequel nous finirons malheureusement tous : le grand Néant ! Je vous passerai les détails des affres du manque, de la douleur de l'involontaire solitude et des sombres pensées suivant la disparition de l'être cher. Je vous propose plutôt de passer directement au paragraphe suivant pour vous réchauffer, après ce refroidissement d'atmosphère, rappelant la saison qui en ce moment nous accable !
Vous étiez en droit de vous demander, à la suite de la lecture des paragraphes précédents, la signification du titre de cet article. En une courte phrase, je vous propose d'y répondre et d'en profiter pour clore ces pensées personnelles qui, je m'en doute, doivent tant vous ennuyer, exigeants lecteurs :

Elle m'a appelé !

PS : malheureusement, je n'étais pas chez moi et ce n'était qu'un message, me disant de plus qu'elle était actuellement difficilement joignable ! Mais je savoure malgré tout (malgré, par exemple, toutes les questions qu'amènent ce message) cette rupture de son insupportable absence : elle pense à moi, ne m'oublie pas ! Merci mon ange précieux !